Nature et nécessité de l’interprétation

I.1 Définitions

I.1.1. Définition de l’interprétation

a. Interprétation

L’interprétation, dans un sens général, est le processus par lequel une personne explique ou clarifie le sens ou la signification de quelque chose. Il s’agit de comprendre et de communiquer ce que quelque chose signifie, que ce soit un texte, une action, un événement, ou une situation.

D’après le dictionnaire, l’interprétation est « l’action d’expliquer, de donner une signification claire à une chose obscure ».

Dans le contexte de la Bible, l’interprétation est la science et l’art de comprendre, d’expliquer, et d’appliquer les Écritures

b. Un interprète

Un interprète, dans un sens général, est une personne qui explique ou clarifie le sens ou la signification de quelque chose. Cela peut inclure la traduction de la parole ou du texte d’une langue à une autre, ainsi que l’explication de concepts ou de contextes culturels et historiques pour une meilleure compréhension.

Un interprète est un traducteur servant d’intermédiaire entre deux personnes de langues différentes qui ne se comprennent pas. On parle aussi d’interprétation d’une pièce musicale ou dramatique : l’artiste essaie de faire passer au public le message que l’auteur ou le compositeur avait confié à son œuvre. Dans tous ces cas, l’interprétation est une fonction médiatrice entre un émetteur et des récepteurs. Sans elle, le message émis ne passerait pas et la communication ne pourrait pas avoir lieu.

Dans le contexte biblique, un interprète est une personne qui se consacre à l’étude et à l’explication des Écritures.

c. Un bon interprète

Un bon interprète a pour qualités fondamentales la compétence et la fidélité : connaissance approfondie des deux langues (ou de la musique), loyauté envers l’auteur du message (pour ne pas substituer des pensées personnelles aux siennes). Tous les chefs d’orchestre ou solistes ne sont pas de bons interprètes, car parfois leur musique n’est plus celle d’origine, mais une conception et reformulation personnelles de cette œuvre musicale. Pour la musique, cela n’a peut-être pas trop d’importance : l’essentiel est le plaisir des auditeurs. Pour un texte juridique ou administratif, c’est plus grave : si un règlement est mal traduit ou une phrase d’un testament mal interprétée, les conséquences peuvent être dramatiques. S’il s’agit de la Parole de Dieu, dépositaire de la révélation et de la volonté divines, c’est une question de vie ou de mort – éternelle. Toutes les hérésies qui ont égaré des millions d’hommes et de femmes au cours des siècles, toutes les sectes qui en ont entraîné combien d’autres dans l’erreur, reposaient sur de fausses interprétations de la Bible.

L’interprétation biblique a pour but de déterminer la signification exacte de l’Ecriture Sainte, c’est-à-dire de comprendre la pensée de l’auteur inspiré, ce qu’elle signifiait pour ses premiers destinataires et ce qu’elle veut nous dire aujourd’hui. On a défini l’interprétation comme « une façon de lire un livre ancien de façon à en faire apparaître la pertinence pour l’homme moderne ».

I.1.2. Définition de l’Herméneutique

En jargon théologique, la science de l’interprétation s’appelle herméneutique. L’herméneutique est un terme issu du grec ancien « hermeneutikos, » qui signifie « interprétatif » ou « explicatif. » Ce terme est dérivé de « Hermes, » le messager des dieux dans la mythologie grecque, symbolisant l’idée de transmettre et d’interpréter des messages. Dans le contexte biblique, l’herméneutique est l’art et la science de l’interprétation des textes sacrés.

a. La Science de l’Interprétation

En tant que science, l’herméneutique implique des méthodes et des principes systématiques et rigoureux. Elle repose sur des règles et des techniques établies pour analyser et interpréter les textes de manière cohérente et objective. Les principes de l’herméneutique scientifique comprennent l’étude du contexte historique, culturel et linguistique des Écritures.

I.2 Importance de l’interprétation

I.2.1 Nécessité de l’interprétation

L’interprétation est nécessaire pour deux raisons.

a. La première tient à nous : nous abordons la lecture de la Bible avec toute une série d’idées préconçues qui tiennent lieu de règles d’interprétation. En fait, que nous le sachions ou non : nous sommes tous des interprètes.

b. La seconde tient à la nature de l’Ecriture, qui n’est pas un livre comme un autre.

I.2.2 Raisons d’être de l’interprétation

a) Nous sommes tous des interprètes

Aucun de nous n’aborde la Bible de manière neutre. Inévitablement, nous introduisons, dans notre lecture, notre expérience, notre culture, notre compréhension des mots et des idées. Lorsque nous lisons le mot croix, que voyons-nous ?

Une lecture « naïve » de la Bible n’est naïve que dans le sens où le lecteur n’a pas conscience de tous les présupposés qu’il apporte à sa lecture et qui orientent automatiquement sa compréhension – mais pas nécessairement du bon côté. Chacun de nous a déjà enregistré un certain nombre d’interprétations bibliques : par des prédications entendues, des entretiens, études bibliques, cassettes, conférences et sermons à la radio, lectures divers… Nous nous sommes donc forgé un système d’interprétation inconscient se calquant sur la manière dont ceux qui nous servaient de modèles l’interprétaient. Mais leur interprétation était-elle toujours bonne ? Et si elle l’était : l’avons-nous bien assimilée ?

Le « sens évident » de certains passages n’est souvent qu’une évidence sélective qui insiste sur certains textes et ignore ceux qui se trouvent juste à côté.

b) Difficultés inhérentes à la nature de l’Ecriture

Les difficultés dans l’interprétation sont d’ordre historique (allusions à des nations et des civilisations disparues), géographique (pays, climats, détails topographiques étrangers), culturel (coutumes locales de mariage, de relation parents-enfants, maîtres-esclaves, polygamie, …), linguistique (mots étrangers, dont le sens a évolué au cours des siècles, mesures qui ont changé, syntaxe, style, genres littéraires).

Des expressions comme « parler de son chef » (Jn. 7.18), « dans le nom de », des mots comme justice, cœur, chair, entrailles, pureté, tempérance, scandale, mystère, … ont un sens biblique tout différent du sens actuel. D’autres comme repentance, miséricorde, convoitise, … ne sont pratiquement utilisés que dans le langage religieux et demandent donc à être définis à partir de l’Ecriture.

Une difficulté supplémentaire provient du sujet principal de la Bible, à savoir nos relations avec Dieu, car il n’entre guère dans nos thèmes habituels de communication ; notre langage courant n’est donc pas adapté à l’expression des réalités spirituelles, et les écrivains sacrés devront se servir d’images et de symboles pris dans le monde matériel pour évoquer ces réalités.

La nécessité de l’interprétation apparaît clairement dans les paraboles de Jésus. « Si la signification de chaque parabole était immédiatement apparente, pourquoi les disciples auraient-ils posé des questions au sujet de leur interprétation (Mc. 4.10-20 et parallèles) ? »

Or, si cette nécessité apparaissait aux contemporains de Jésus, à combien plus forte raison s’impose-t-elle à nous qui vivons si loin des événements que la Bible nous rapporte.

Aucune de ces difficultés n’est insurmontable, aujourd’hui mieux que jamais, les chrétiens sont bien placés pour les résoudre – à condition d’être honnête et de consentir à faire un certain effort.

I.2.3 Importance de l’interprétation

L’interprétation biblique, ou herméneutique, est fondamentale pour comprendre et appliquer les Écritures. Elle ne se contente pas de la simple lecture des textes sacrés, mais cherche à dévoiler leur sens profond et à les relier à la vie des croyants. Explorerons les raisons pour lesquelles l’interprétation biblique est essentielle.

A. Compréhension Correcte du Texte

  1. Découverte du Sens Original

Comprendre le contexte dans lequel le texte a été écrit est crucial. Par exemple, les lettres de Paul doivent être comprises dans le contexte des églises du premier siècle.

L’analyse des mots et expressions dans leur langue originale (hébreu, araméen, grec) aide à saisir leur véritable signification.

  1. Intention de l’Auteur

En tant qu’écrit inspiré par Dieu (2 Timothée 3:16-17), l’interprétation biblique cherche à dévoiler la volonté divine.

Les auteurs bibliques avaient des intentions spécifiques en écrivant leurs livres, souvent liées à des contextes culturels et historiques particuliers.

B. Application Pratique

1. Connaître Dieu

La Bible attache une grande importance à la compréhension de la Parole. L’étude de la Bible est importante pour faire   connaitre       Dieu. Une traduction moderne juive dit : “Je louerai ton nom… car tu as élevé, au-dessous tout nom, ta Parole ” (Ps 138 :2, version du rabbinat). La version Darby traduit : “Tu as exalté ta Parole au-dessus de tout ton nom”. Toute bénédiction vient de Dieu grâce à la Bible. Elle est donc digne d’honneur.

2. Être guider dans la Vie Chrétienne

L’interprétation biblique aide les croyants à appliquer les principes moraux des Écritures dans leur vie quotidienne (Psaume 119:105).

Elle offre des conseils pour prendre des décisions spirituelles et éthiques basées sur les enseignements bibliques.

3. Renforcement de la Foi

Comprendre et appliquer les promesses de Dieu renforce la foi des croyants (Hébreux 11:1).

Une interprétation correcte des Écritures édifie et nourrit spirituellement les croyants.

C. Précision Théologique

Une interprétation correcte des Écritures est essentielle pour une théologie précise. Les doctrines chrétiennes fondamentales, telles que la Trinité, la divinité du Christ, et le salut par la foi, dépendent d’une interprétation correcte des textes bibliques.

1. Formation de la Doctrine

Une bonne herméneutique est essentielle pour développer des doctrines solides et cohérentes (Tite 1:9).

Elle aide à éviter les erreurs doctrinales et les interprétations erronées qui peuvent mener à l’hérésie (Galates 1:6-9).

2. Préserver de la ruine

Une mauvaise méthode d’étude peut conduire à la ruine. Dans la Bible on peut trouver « des passages difficiles à comprendre dont les personnes ignorantes mal affermies tordent le sens, comme elles le font du reste des Ecritures, pour leur propre perdition » (2 Pierre 3 :14-16).

Au lieu de s’approcher de Dieu, l’interprète qui ne respecte pas le texte de la Bible qu’il lit, peut en tordre le sens en périr ! comparez le sort de l’adepte d’une secte, dont la méthode le fait courir à sa perte, avec lui dont la méthode le conduit au salut, à partir de la même Bible ! Toute mauvaise méthode est à écarter.

Une bonne méthode d’interprétation récompense le travailleur. Paul exhorte Timothée à être « un homme qui a fait ses preuves, un ouvrier qui n’a pas à rougir et qui dispense avec droiture la parole de la vérité » (2 Tim 2 :15).

3. Unité de l’Église

Une interprétation biblique commune peut aider à maintenir l’unité doctrinale au sein de l’Église (Éphésiens 4:13-14).

Elle offre des bases solides pour résoudre les différends théologiques et doctrinaux.

Une interprétation uniforme des Écritures peut aider à éviter les divisions doctrinales et à promouvoir l’unité au sein de l’Église. L’interprétation fournit une base commune pour comprendre et enseigner les vérités bibliques.

D. Transformation Personnelle

1. Renouvellement de l’Esprit

Les Écritures, correctement interprétées, ont le pouvoir de transformer la vie des croyants (Romains 12:2).

Une compréhension profonde des Écritures favorise la croissance spirituelle et la maturité chrétienne (2 Pierre 3:18).

2. La croissance Spirituelle

L’interprétation aide les croyants à approfondir leur compréhension des Écritures, ce qui favorise leur croissance spirituelle. Une interprétation précise et réfléchie des Écritures conduit à une vie chrétienne plus riche et plus éclairée.

3. Obéissance et Sainteté

L’interprétation biblique encourage les croyants à vivre en conformité avec la volonté divine (1 Pierre 1:14-16).

Elle inspire une vie de sainteté et d’obéissance à Dieu (1 Thessaloniciens 4:7).

I.2.4 Objectifs de l’Interprétation Biblique

L’interprétation biblique, ou herméneutique, a pour but d’expliquer et de clarifier le texte des Écritures. Voici une étude détaillée des principaux objectifs de l’interprétation biblique :

1. Compréhension du Texte

Comprendre le message original que l’auteur a voulu transmettre. Il est crucial de saisir le sens des mots, phrases, et paragraphes dans leur contexte littéraire et historique.

« Car toute Écriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice » (2 Timothée 3:16).

2. Application Spirituelle et Morale

Appliquer les enseignements bibliques à la vie quotidienne des croyants.

Les principes bibliques doivent influencer la conduite morale et éthique des chrétiens.

« Mais soyez des pratiquants de la parole, et non seulement des auditeurs qui s’abusent eux-mêmes » (Jacques 1:22).

3. Unité et Cohérence de la Foi Chrétienne

Maintenir l’unité de la doctrine chrétienne et éviter les divisions.

L’interprétation correcte des Écritures aide à préserver la cohérence doctrinale au sein de l’Église.

« Je vous exhorte, frères, par le nom de notre Seigneur Jésus-Christ, à tenir tous un même langage, et à ne pas avoir de divisions parmi vous, mais à être parfaitement unis dans un même esprit et un même sentiment » (1 Corinthiens 1:10).

4. Révélation de la Volonté de Dieu

Découvrir la volonté de Dieu pour l’humanité et pour chaque individu.

L’interprétation biblique vise à révéler comment Dieu souhaite que les gens vivent et se comportent.

« Ta parole est une lampe à mes pieds, et une lumière sur mon sentier » (Psaume 119:105).

5. Défense de la Foi (Apologétique)

Défendre la foi chrétienne contre les malentendus, les erreurs et les attaques.

Une bonne herméneutique permet de répondre aux critiques et aux objections contre la Bible et la foi chrétienne.

« Mais sanctifiez dans vos cœurs Christ le Seigneur, étant toujours prêts à vous défendre, avec douceur et respect, devant quiconque vous demande raison de l’espérance qui est en vous » (1 Pierre 3:15).

6. Exégèse Théologique

Extraire des doctrines théologiques solides et précises.

L’interprétation biblique permet de construire des doctrines sur des bases scripturaires solides.

« Toute Écriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice » (2 Timothée 3:16).

7. Formation Spirituelle

Contribuer à la croissance spirituelle des croyants.

L’étude et l’interprétation des Écritures aident les croyants à grandir dans leur foi et à se rapprocher de Dieu.

« Désirez, comme des enfants nouveau-nés, le lait spirituel et pur, afin que par lui vous croissiez pour le salut » (1 Pierre 2:2).

8. Mission et Évangélisation

Soutenir la mission d’évangélisation et de témoignage de l’Église.

Une compréhension correcte des Écritures est essentielle pour proclamer l’Évangile de manière fidèle et efficace.

« Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit » (Matthieu 28:19-20).

I.2.5 Les fruits d’une bonne interprétation

Les conséquences d’une mauvaise interprétation sont évidentes dans l’histoire de l’Eglise. Enumérons quelques-unes : parce que les patriarches avaient plusieurs femmes, on a justifié la polygamie; parce que l’A.T. a sanctionné le droit divin des rois d’Israël, on pense que la royauté de droit divin est approuvée par Dieu partout; parce qu’on a mis les sorcières à mort sous l’ancienne alliance, il faut aussi les exécuter aujourd’hui; puisque certains fléaux venaient de Dieu, nous ne devons pas utiliser des méthodes sanitaires empêchant les épidémies, c’est-à-dire empêchant la réalisation des plans de Dieu; puisqu’il est dit que c’est dans la souffrance que la femme mettra des enfants au monde, il ne faut pas recourir à des méthodes d’accouchement sans douleur… On pourrait allonger cette liste à loisir : Puisque Paul a donné des directives aux esclaves, il ne fallait pas abolir l’esclavage. Puisqu’il faut être soumis aux autorités, il faut leur obéir en tout, même lorsqu’elles nous commandent des choses contraires à la Parole de Dieu. Puisqu’il faut demeurer dans les choses qu’on a apprises (2 Tim. 3.14), il ne faut jamais abandonner sa communauté religieuse d’origine. Des parents s’appuient sur « Demeure au pays » Ps. 37.3) pour s’opposer au départ de leurs enfants en mission. « Que tous soient un » justifie toutes les unions religieuses, etc…

Que pouvons-nous attendre d’une bonne interprétation de l’Ecriture – pour nous-mêmes, et pour les autres ?

  1. Connaître Dieu tel qu’il est. La Bible est le seul moyen d’apprendre à connaître son amour pour les hommes, sa sainteté, sa justice, sa miséricorde. Les caricatures du Dieu justicier et du Grand-Père gâteau ont leur origine dans de fausses interprétations de la Parole.
  2. Nous connaître nous-mêmes. A travers les exemples d’hommes et de femmes de l’ancienne et de la nouvelle alliance, nous apprenons à mieux discerner nos tendances, nos tentations, nos points forts et nos points faibles. Une interprétation spiritualiste ou allégorisante évacue cet enseignement premier de la Parole par lequel nous pouvons nous voir comme dans un miroir (Jq. 1.23-25). En comprenant mieux les normes divines et les moyens que Dieu met à notre disposition pour progresser, en interprétant correctement les passages relatifs à la sanctification, nous découvrons aussi les moyens de vaincre nos mauvais penchants et de croître spirituellement.
  3. Nous apprenons aussi à mieux connaître les autres à travers les diverses expériences et les réactions des personnages bibliques. Tout ce que notre monde porte comme grandeur et comme déchéance humaine se trouve déjà dans la Bible. Elle présente l’homme sans fard dans ses bons et ses mauvais côtés. Après l’avoir étudiée, nous ne sommes plus étonnés de voir les saints tomber dans le péché ni des blasphémateurs se tourner vers Dieu.
  4. Nous nous rapprochons les uns des autres. Nous comprenons pourquoi les chrétiens ont des opinions différentes sur certains points, nous réalisons les limites de nos propres interprétations et nous devenons plus indulgents envers celles des autres, même si nous ne les partageons pas. D’autre part, nous nous rapprochons automatiquement de ceux que leur étude de la Parole a amenés aux mêmes conclusions que nous.

Il n’est pas vrai qu’étudier la Bible divise les chrétiens. Au contraire, depuis que les évangéliques se sont mis à l’étudier avec des méthodes appropriées, beaucoup de barrières sont tombées, des positions doctrinales traditionnelles ont cédé devant l’évidence de la Parole, les divergences ont pris moins d’importance, les points communs se sont multipliés. D’où des « actions communes » et des « alliances » beaucoup plus nombreuses qu’il y a une cinquantaine d’années. Cela est dû en grande partie à un renouveau des études bibliques et à l’application de méthodes d’interprétation éprouvées.