Création de l’homme

La bible révèle que Dieu créa l’homme par un acte spécial, pour être une créature spéciale, différente de toutes les autres créatures de la terre. L’existence de l’homme résulte d’une intention délibérée de Dieu et d’une décision de sa part, l’homme n’est pas le résultat du hasard.

1) Origine de l’homme et de la femme

Dieu créa l’homme selon sa volonté souveraine et réfléchie (Rom 11 :33-36 ; Es 46 :9-10), comme II le fit pour l’ensemble des œuvres. L’homme et la femme furent crée au 6ème jour de la création : « Dieu dit : Faisons l’homme à notre image selon notre ressemblance… Dieu créa l’homme à son image…homme et femme Il les créa. » (Gen 1 :26-27).

Le chapitre deux de la Genèse ajoute des détails sur la manière dont Dieu à crée Adam, le premier homme.

« L’Eternel Dieu forma l’homme de la poussière du sol ; il insuffla dans ses narines un souffle de vie, et l’homme devient un être vivant ». (Gen 2 :7).

Ensuite, Dieu créa Eve, la première femme.

« L’Eternel Dieu dit : il n’est pas bon que l’homme soit seul ; je lui ferai une aide qui sera son vis-à-vis… Alors l’Eternel fît tomber un profond sommeil sur l’homme qui s’endormit ; il prit une de ses côtes et referma la chair à sa place.

L’Eternel forma une femme de la côte qu’il avait prise à l’homme et il l’amena vers l’homme. » (Gen 2:18-22). »

2) Comment j’ai été créé :

2.1 Par le travail conjoint du Père, du Fils et du Saint-Esprit

« Puis Dieu dit: Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu’il domine sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail, sur toute la terre, et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre. » Gen 1:26

Crée par :

  • Engendré par la volonté et l’amour du Père (Dieu le Père)

Dieu est son père. L’homme possède les gènes de Dieu, les caractères du père et est héritier du père. Il est de l’espèce de Dieu.

  • Créer par la parole (Jésus est la Parole)

Créer par la parole, l’homme vit par parole (nourriture de l’esprit), et marche par elle, et cette parole le soutient.

« Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu.

Elle était au commencement avec Dieu.

Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait n’a été fait sans elle. » Jn 1 :1-3

  • par le souffle de Dieu : le Saint-Esprit

« La terre était informe et vide: il y avait des ténèbres à la surface de l’abîme, et l’esprit de Dieu se mouvait au-dessus des eaux. » Gen 1:2. L’Esprit de Dieu m’a créé.

Je suis l’habitation de Dieu. Notre corps est le temple du Saint-Esprit. Car on crée une habitation pour y habiter, c’est ce qu’a fait le Saint-Esprit.

2.2 Je suis l’œuvre de la personnalité divine de Dieu : (Pourquoi ?)

  • Ses sentiments : je suis l’œuvre de l’amour ; du désir et du plaisir de Dieu.
  • Sa volonté : je suis le fruit de son désir et de sa volonté suprême

« Tu es digne, notre Seigneur et notre Dieu, de recevoir la gloire, l’honneur et la puissance ; car tu as créé toutes choses, et c’est par ta volonté qu’elles existent et qu’elles ont été créées. » Ap 4:11

« Voici ce que je te déclare, moi le Seigneur qui t’ai fait, qui t’ai formé dès avant ta naissance et qui viens à ton aide: N’aie pas peur, peuple de Jacob, toi mon serviteur, toi Yechouroun que j’ai choisi. » Es 44:2

  • Son intelligence : je suis chef d’œuvre de l’omniscience de Dieu et de l’omnipotence de Dieu, de l’intelligence infinie de Dieu

« Il a créé la terre par sa puissance, Il a fondé le monde par sa sagesse, Il a étendu les cieux par son intelligence. » Jer 10:12

3) Les éléments composant l’homme

– « II forma l’homme de la poussière de la terre », cette phrase se rapporte au corps de l’homme ;

– « Il souffla dans ses narines un souffle de vie », se rapporte à l’espritde l’homme, venu de Dieu ;

– « et l’homme devint une âme vivante » se rapporte à l’âme de l’homme.

Selon Gen 2 :7, l’homme a été fait seulement de deux éléments indépendants, le corporel et le spirituel. Mais quand Dieu plaça l’esprit à l’intérieur du revêtement de terre (le corps), l’âme vint à l’existence. L’esprit de l’homme, mis en contact avec le corps mort (sans vie), produit l’âme. Ainsi l’homme complet est une trinité, composée de l’esprit, l’âme et du corps.

Remarque : A l’origine (avant que l’homme ne tomba dans le péché), l’esprit de l’homme était la partie la plus élevée de tout son être, et c’est à elle que l’âme et le corps devaient être assujettis. Dans les conditions normales, l’esprit est comme une maîtresse de maison, l’âme comme intendant, et le corps comme un serviteur. Remarquons qu’alors la puissance de l’âme était complètement sous la domination de l’esprit. Sa force était donc la force de l’esprit.

Gen 1 : 26 « Puis Dieu dit: Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu’il domine sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail, sur toute la terre, et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre. »

Gen 1:27 « Dieu créa l’homme à son image, il le créa à l’image de Dieu, il créa l’homme et la femme. »

L’homme est de l’espèce et de la race de Dieu. Il est dieu.

1) Généralités

Dieu créa l’homme à son image, selon sa ressemblance (Gen 1 :26 ; 5 :1 ;9 :6 ; Jacq 3 :9).

Comme Dieu est esprit (Jn 4 :24) et non une créature physique, l’image ne peut pas consister en une ressemblance physique, mais plutôt en une ressemblance spirituelle, mentale et morale. L’homme fut créé pour refléter la nature et les attributs de Dieu.

a) l’homme reflétait la nature de Dieu

Dans sa nature, Dieu est parfaitement saint, juste et bon. Les premiers êtres crées (Adam et Eve) étaient saints, justes et bons au moment de leur création (Eph 4 :24). Dieu les a crées pour qu’ils reflètent Sa sainteté et Sa bonté.

b) L’homme reflétait les attributs de Dieu

L’image de Dieu dans l’homme se voit également dans les attributs personnels de Dieu. Comme Dieu, l’homme est une personne qui possède une intelligence, des sentiments et une volonté.

Comme Dieu, bien que dans une mesure limitée, l’homme est doté :

–    de créativité (Gen 2 :20 ; cf. Jér 18 :3-4).          

–    D’intelligence et de connaissance (Gen 2 :19-20 ; Col 1 :9 ; Rom 12 :2).

–    De volonté (Gen 3 :6 ; Luc 23 :25 ; 2Pi 1 :21).

–    De capacité d’apprécier et de choisir (Gen 2 :17 ; 13 :11 ; Jos24 :15,22) ;

–    De capacité d’aimer (Gen 2 :24 ; Jn 13 :34).

–    De la pensée de l’éternité (Gen 2 :17 ; Eccl 3 :11)

–    D’autorité sur la création (Gen 1 :28b ; ps 8 :7 ; Jacq 3 :3)

c) L’homme était l’image et la gloire de Dieu

L’homme est l’image et la gloire de Dieu

1.Cor 11:7 « L’homme ne doit pas se couvrir la tête, puisqu’il est l’image et la gloire de Dieu, tandis que la femme est la gloire de l’homme. »

L’homme est la gloire de Dieu :

Es 43 :7 « Tous ceux qui s’appellent de mon nom, Et que j’ai créés pour ma gloire, Que j’ai formés et que j’ai faits. »

Remarque : Lorsque nous portons la gloire de Dieu, nous lui faisons plaisir, nous lui donnons la joie.

Nous portons la gloire de Dieu lorsque nous faisons de grande et belle chose comme Il est grand, beau et glorieux.

2) l’homme, image et ressemblance de Dieu

Que veut dire, dans Gen 1:27: «Dieu créa l’homme à son image?»

La réponse à cette question est clairement donnée dans les passages suivants :

Col 3:10. «Ayant revêtu l’homme nouveau, qui se renouvelle, dans la connaissance, selon l’image de Celui qui l’a créé

Eph 4:23-24. «A être renouvelé dans l’esprit de votre intelligence, et à revêtir l’homme nouveau, créé selon Dieu, dans une justice et une sainteté que produit la vérité.»

Col 1:15. «Il est l’image du Dieu invisible, le premier né de toute la création.». {Comparez 1Ti 1:17}

Les mots « image » et « ressemblance » ne se rapportent évidemment pas à une ressemblance visible ou corporelle, mais à une ressemblance spirituelle, intellectuelle et morale – ressemblance « en connaissance », « justice » et « sainteté » et de « vérité ».

2.1/ l’homme est esprit

Jn 4:24 «Dieu est (un) Esprit: il faut que ceux qui l’adorent, l’adorent en esprit et en vérité.»

L’homme est esprit comme Dieu est esprit

  1. Signification

Qu’est-ce qu’être esprit ?

Luc 24:39 «Voyez mes mains et mes pieds, c’est bien moi; touchez-moi et voyez; un esprit n’a ni chair ni os comme vous voyez que j’ai.»

Un esprit est incorporel, c’est une réalité invisible. Dire que Dieu est un esprit, c’est dire que Dieu est incorporel et invisible. {Comparez De 4:15-18}

  • D’autres caractéristiques de l’esprit
  • La vie

L’idée d’un esprit exclut non seulement l’idée d’une substance matérielle, mais aussi celle d’une substance inanimée.

La vie implique le sentiment, la puissance et l’activité. L’homme les possédé tous les trois.

  • La personnalité

L’idée même d’un esprit implique la personnalité : l’intelligence ; les sentiments ; la volonté

2.2/ l’homme était amour

1 Jean 4:8 « Celui qui n’aime pas n’a pas connu Dieu, car Dieu est amour». L’homme était amour.

Dans son livre « La Bible et la santé », Christian Klopfenstein dit : « La constitution profonde de l’homme, c’est : « aimer et être aimé ». Son unité profonde doit se réaliser dans tout son être. Dieu veut établir une relation d’amour avec tout l’être, créant ainsi une santé parfaite de l’esprit, de l’âme et du corps… L’homme n’a pas à chercher lui-même son équilibre, son but est de s’unir dans une relation d’amour avec Dieu. »

2.3/ l’homme était saint

A l’origine l’homme était saint comme Dieu est saint (Jos 24,19), Math 5 :48

2.4/ d’autres facultés

– L’éternité (Gen 2 :17 ; Eccl 3 :11)

– Justes et bons (Eph 4 :24)

Dieu créa l’homme parfait, moralement et physiquement. Il voulut pour lui ce qui est « très bon » (Gen 1 :31) ; non seulement il le créa à son image, mais il lui accorda encore de nombreux autres privilèges:

– Il lui permit d’être en communion avec son créateur (Cf. Gen 3 :8-9), l’intelligence et la volonté de l’homme étant en harmonie avec celle de Dieu ;

– Il lui laissa la liberté de se tourner vers Lui ou de s’éloigner de Lui (Cf. Gen 2 :16-17 ; Mat 23 :37) ; le Tout-Puissant n’a pas écrasé l’homme pas majesté ;

– Il lui donna une âme qui ne peut être anéantie (Mat 10 :28), ainsi qu’un corps destiné à vivre éternellement (Cf. Gen 2 :17 ; Rom 5 :2).

– Il le bénit (Gen 1 :28a), en exprimant ainsi qu’il lui accordait sa faveur et désirait son bonheur;

– Il prit soin de lui et lui accorda un environnement agréable (Gen 2 :8-14,18) ;

– Il lui donna des responsabilités en lui confiant l’administration de la terre (Gen 2 :15).

Je suis le fils bien aimé de Dieu, en qui Il a mis toute son affection.

Je ne suis pas l’homme selon le cœur de Dieu, je suis le cœur de Dieu, la prunelle de ses yeux.

Je ne suis pas une erreur, mon créateur m’a béni et pétri de dons et de talents.

1/ Dieu a voulu que j’existe

Es 45:5 « Je suis l’Eternel, et il n’y en a point d’autre, Hors moi il n’y a point de Dieu; Je t’ai ceint, avant que tu me connusses. »

Rom 8:29 « Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être semblables à l’image de son Fils, afin que son Fils fût le premier-né entre plusieurs frères. »

Rom 8:30 « Et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés; et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés. »

Peu importe que nos parents aient désiré ou accepté notre naissance, mais Dieu l’a voulu.

Cas de Moïse :

Trois enfants de Jokébed, il s’attendait à ce que ce soit une fille, mais ce fut un garçon. Pendant trois mois, Moïse a vécu dans la clandestinité, peut être caché dans un placard…

NB : La philosophie de base de notre vie et la formation harmonieuse de notre personnalité sont forgé dans la courte période de cinq à sept ans.

Or à ce moment-là (entre cinq et sept ans) Moïse avait changé de mère, de culture, de langue, de religion… Tout son monde était entièrement bouleversé.

Cas de David :

Il est le huitième garçon d’Isaï, peut-être il ne serait pas né si les méthode moderne de contraception existait.

Il n’était considéré parmi ses frères mais Dieu le considérait.

1 Sam 16:7 « Et l’Eternel dit à Samuel : Ne prends point garde à son apparence et à la hauteur de sa taille, car je l’ai rejeté. L’Eternel ne considère pas ce que l’homme considère ; l’homme regarde à ce qui frappe les yeux, mais l’Eternel regarde au cœur. »

Cas de Samuel et Jean-Baptiste :

Eux étaient désirés par leurs mères (Anne et Elisabeth), aussi Dieu les aimait, comme il aime ses créatures.

Nous ne sommes pas le fruit du hasard, mais le fruit du désir de Dieu, de sa volonté.

Lorsque la terre était informe et vide, dans le magma originel, Dieu voyait déjà Adam, tiré de la poussière de la terre et il voyait aussi chacun d’entre nous.

Dieu a également dirigé toutes les circonstances qui ont précédé notre conception, pour qu’elle arrive au joue J et à l’heure H, avec le père que nous avons, la mère qui est à notre. Il n’y a aucun hasard dans ma conception, aucun « accident ».

Rom 8 :28 « Nous savons, du reste, que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein. »

Jer 1:5 « Avant que je t’eusse formé dans le ventre de ta mère, je te connaissais, et avant que tu fusses sorti de son sein, je t’avais consacré, je t’avais établi prophète des nations. »

 Es 43:7 « Tous ceux qui s’appellent de mon nom, Et que j’ai créés pour ma gloire, Que j’ai formés et que j’ai faits. »

Nous pouvons dire en croyant du fond du cœur :

  • Dieu pensait à moi avant que je naisse
  • Dieu a voulu que je naisse
  • Dieu m’a lui-même créé(e) pour sa gloire
  • Dieu m’a élu(e), désiré(e) comme roi (reine)

Je dois bannir de mon vocabulaire les phrases suivantes :

  • Je ne suis sur terre pour personne.
  • Ma vie n’a aucun sens.
  • Je suis « une puce, rien du tout », « un ver » ;
  • Je suis « un accident », « de trop », « une erreur »

Je dois louer le Seigneur : « Je te loue de ce que je (mettez votre nom) suis une créature si merveilleuse et ce que tu m’as créé(e) ta gloire ! »

2/ Je suis unique

Je suis unique par structure d’ADN, par mon empreinte.                                               

Je suis unique parmi ces milliards d’individus sur terre.

Nous sommes un original et non la copie de personne. Même les vrais jumeaux sont différents.

a) J’ai une place unique dans la création

Adam a été le point d’orgue de la création, le résultat d’une intervention spéciale de Dieu, car l’homme a été fait à l’image de Dieu. Paul dit que : « Nous sommes de la race de Dieu ».

Act 17:29 « Ainsi donc, étant la race de Dieu, nous ne devons pas croire que la divinité soit semblable à de l’or, à de l’argent, ou à de la pierre, sculptés par l’art et l’industrie de l’homme ».

Jésus souligne que : « l’Ecriture appelle dieux ceux à qui a parole de Dieu a été adressée »

Jn 10:35 « Si elle a appelé dieux ceux à qui la parole de Dieu a été adressée, et si l’Ecriture ne peut être anéantie, »

Jn 10:34 « Jésus leur répondit : N’est-il pas écrit dans votre loi: J’ai dit: Vous êtes des dieux? »

L’image de Dieu en l’homme subsiste malgré la chute et il y aura toujours un abîme entre l’animal et l’homme.

Mt 10:31 « Ne craignez donc point: vous valez plus que beaucoup de passereaux. »

Luc 12:7 « Et même les cheveux de votre tête sont tous comptés. Ne craignez donc point: vous valez plus que beaucoup de passereaux. »

b) Un prix unique

Nous ne devons jamais nous rabaisser car c’est Jésus qui s’est abaissé pour nous, lui seul a pu dire : « je suis un ver, et non un homme. »

Même si nous pensons être tombés, bien bas, même si l’image de Dieu s’est altérée en nous par le péché, nous gardons notre dignité d’homme, « image et gloire de Dieu ».

Nous valons très cher :

  • Aux yeux du Père, parce qu’il nous a créés ;
  • Aux yeux du Fils, parce que cela lui a coûté la vie de nous racheter ;
  • Aux yeux du Saint-Esprit, parce qu’Il a choisi de faire sa demeure en nous.

c) Une place unique dans le cœur de Dieu

Dieu a beaucoup d’enfants, mais connaît chacun d’eux de manière très profonde et très personnelle. « Je connais mes brebis ».

« Le bon berger appelle par leur nom les brebis qui lui appartiennent ». « Je t’appelle par ton nom, tu es à moi »  (Quoi de plus important que le nom que nous portons).

Gen 22:2 « Dieu dit: Prends ton fils, ton unique, celui que tu aimes, Isaac; va-t’en au pays de Morija, et là offre-le en holocauste sur l’une des montagnes que je te dirai. »

Abraham avait deux fils, mais Dieu a appelé Isaac son unique fils. Dieu nous montre que bien qu’étant tous fils de Dieu, uniques et aimés de lui, nous avons chacun un différent, une personnalité différente.

Ap 2:17 « … et sur ce caillou est écrit un nom nouveau, que personne ne connaît, si ce n’est celui qui le reçoit. »

Luc 10:20 « … réjouissez-vous de ce que vos noms sont écrits dans les cieux. »

d) Une place unique dans le monde

Il est important d’avoir la conviction que ‘on est « the right man in the right place » (l’homme qu’il faut à l’endroit qu’il convient). Osons être nous-mêmes, tels que Dieu nous a faits. En face de l’autre disons-nous : « Je lui apporte quelque chose, car jamais il n’a rencontré quelqu’un comme moi et jamais il n’en rencontrera, car je suis un exemplaire unique sorti des mains de Dieu ». Et bien sûr, réciproquement.

Je suis unique non parce que je suis tout, à moi tout seul, mais parce que suis un élément indispensable de l’ensemble qu’est l’humanité. Ce sont tous les membres réunis qui forment le corps de Christ.

3/ Dieu m’a consacré à Lui et m’a béni

a) Dieu m’a consacré à lui

Être consacré signifie simplement : être à Dieu.

Jer 1:5 « Avant que je t’eusse formé dans le ventre de ta mère, je te connaissais, et avant que tu fusses sorti de son sein, je t’avais consacré, je t’avais établi prophète des nations. »

Luther a dit que nous sommes tous consacrés au service de Dieu. Nous sommes des « sacrificateurs pour Dieu le Père », Dieu nous a tous consacrés à Lui. C’est un fait, que nous nous en sentions dignes ou non, que nous soyons fidèles ou non !

Il en est de la consécration comme du salut. Ce n’est pas à moi de dire : « je me sauve », mais j’accepte le fait que Jésus m’a sauvé.

Ce n’est pas à moi de dire : « je me consacre à Dieu », mais j’accepte le fait que Dieu m’a consacré à lui. Ma liberté reste totale.

b) Je suis béni

De même que nous ne pouvons dire « je me sauve » ou « je me consacre », mais que nous acceptons le fait que nous somme sauvés et consacrés, de même nous ne pouvons-nous bénir nous-même ou chercher à être davantage bénis. Mais nous devons reconnaître par la foi que « Dieu nous a bénis de toutes sortes de bénédictions spirituelles dans les lieux célestes en Christ ».

Que signifie être-béni ?

Le mot hébreu pour bénédiction, berakha, peut avoir deux sens :

  •  Dans un premier sens, la bénédiction est une forme d’énergie. Dire à quelqu’un qu’on le bénit, cela signifie qu’on lui donne une certaine énergie. Cette énergie se traduit par l’accroissement.

La bénédiction dans la Bible, c’est la force spirituelle, l’énergie spirituelle par laquelle une chose ou une personne devient plus que ce qu’elle était initialement ou que ce qu’elle serait devenue naturellement.

Il y a une notion de surplus. L’homme peut alors faire plus que ce qui est normal. L’homme béni va être doté d’une force qui lui permettra de s’étendre au-delà de ce qu’il est, de faire au-delà de ses limites naturelles d’homme.

Abraham va être béni, et avec sa femme pourtant stérile, il deviendra le père d’une multitude. Jésus bénit les pains et les poissons et ils atteignirent un nombre qu’ils n’auraient pas atteint sans la bénédiction.

  •  Dans un deuxième sens, le verbe bénir baroh’ est à rapprocher de la racine bereh’a qui signifie source

La bénédiction, c’est donc la possibilité pour quelqu’un de connaître la source, l’origine des choses, d’être rattaché, connecté à la source, qui est Dieu.

4/ Dieu m’a aimé

Je suis aimé

Pourquoi Dieu m’a-t-il désiré, consacré, béni ? Parce qu’il m’a aimé, m’aime et m’aimera toujours. La Bible ne Nous dit pas pourquoi Dieu nous aime, elle répète seulement qu’il nous aime. Curieusement, nous prenons bien conscience de cet amour à notre conversion. Puis, ce sentiment d’être aime passe au second plan, tant nous sommes préoccupés d’aimer Dieu et de lui plaire ! En évangélisant, nous disons à tous : « Dieu vous aime ! », et nous oublions
de nous le redire à nous-mêmes.

Un amour paternel et maternel

Lorsque Dieu proclame son nom devant Moïse, il dit : « L’Eternel, l’Eternel, Dieu miséricordieux et compatissant ». Le terme hébreu pour compassion vient du mot rehem, matrice. Dieu nous aime d’un amour concret qui vient des entrailles et d’une tendresse toute maternelle. Le Psaume 103 reprend cette idée : « Comme un père a compassion de ses enfants, l’Éternel a compassion de ceux qui le craignent». Ainsi, Dieu est un père qui aime avec les entrailles d’une mère. Il est dans son amour à la fois père et mère. Le masculin et le féminin sont inclus en lui. « Vous serez allaités. Vous serez portés sur les bras et caressés sur les genoux. Comme un homme que sa mère console, ainsi je vous consolerai ».

Un amour éternel

«Je t’aime d’un amour éternel ». Dieu a mis dans notre cœur humain, fini, limité, la pensée de l’éternité. C’est pourquoi notre cœur ne peut être en repos que lorsque nous avons la certitude que quelqu’un nous aime pour l’éternité et que cet amour ne risquera pas d’être brisé par la mort comme c’est le cas de l’amour humain.

Un amour Inconditionnel

Notre éducation et nos pensées nous poussent toujours à ce raisonnement : si je ne suis pas ce que l’autre (conjoint(e) parents, professeur, patron…) attend de moi, ils ne m’aiment
plus. Avec Dieu nous raisonnons de même et cherchons à obtenir ses faveurs par l’accomplissement de sa loi ou de toute autre loi que nous nous donnons. Car si nous ne lui
obéissons pas, nous pensons qu’il ne nous aimera plus. Or Dieu a donné la loi à Moïse en sachant très bien que les hommes ne pourraient l’accomplir. Mais c’était afin de
révéler le péché. La loi a été ainsi le pédagogue qui, montrant notre incapacité à atteindre la perfection, nous conduit à rechercher la grâce de Christ. Nous avons de la peine à croire à l’amour inconditionnel de Dieu lorsque nous avons péché ou lorsque nous vivons un échec. « Dieu prouve son amour envers nous en ce que lorsque nous étions encore des pécheurs Christ est mort pour nous ». En fait cela nous culpabilise. Nous aimerions « faire » quelque
chose pour mériter cet amour. Or seule « la foi » nous rend agréables à Dieu». Dieu nous demande de croire et de recevoir sa grâce. Que je me sente indigne, misérable, ayant bafoué sa sainteté et sa justice, n’a diminué en rien son amour inconditionnel pour moi. Au contraire, je suis si précieux à ses yeux qu’il va assumer lui-même, en Jésus, ma rédemption. Jésus « a été fait péché pour moi afin que je devienne en lui justice de Dieu. » Bien plus. Dieu déclare qu’il m’aime comme il a aimé Jésus : « Afin que le monde connaisse (…) que lu les as aimés comme lu m’as aimé».

Qui suis-je pour contester et contredire la parole même de Dieu ? Dieu m’aime comme Il aime Jésus. Par le lait même que je suis en Christ, l’amour de Dieu pour Jésus se confond en quelque mesure avec son amour pour moi et ces deux amours ne peuvent être dissociés. Dire à Dieu: « Je ne suis pas digne de ton amour » ou « Tu te trompes » est une fausse humilité, plutôt apparentée à l’orgueil. Recevons simplicité cet amour total et inconditionnel, même si nous avons l’habitude d’aimer conditionnellement ceux qui nous entourent. En effet quelqu’un qui réussit s’attend à être l’objet de plus d’intérêt ; quelqu’un qui échoue a le sentiment que le vide se fait autour de lui, qu’on l’aime moins. Les jeunes parents qui ont un bébé de quelques jours savent ce qu’est un amour inconditionnel :
celui qu’ils ressentent pour ce petit être qui ne sourit même pas encore, ne parle pas, mais les réveille la nuit, mouille ses couches et ne fait vraiment rien pour gagner l’amour de
ses parents ! Mais on les aime, nos enfants, pour rien, simplement parce qu’ils sont nos enfants. C’est ainsi que Dieu nous aime, inconditionnellement.

Un amour personnel

Un grand pas vers la guérison intérieure est réalisé lorsque je prends conscience que Dieu m’aime, moi, de façon très personnelle. L’apôtre Pierre nous exhorte à « goûter que le Seigneur est bon». Ces moments d’intimité avec Jésus où il nous redit «Je t’aime» sont autant de pierres qui construisent notre personnalité profonde et guérissent nos blessures. Demandons au Seigneur de nous révéler son amour et sa tendresse. La méditation de certains versets que l’on s’approprie personnellement les fait devenir « esprit et vie » dans notre cœur, par exemple :

«Je l’aime d’un amour éternel, c’est pourquoi je te conserve ma bonté ».

« J’ai connu l’amour en ce qu’il a donné sa vie pour moi ».

« Quel amour le Père m’a témoigné pour que sois appelé enfant de Dieu et je le suis ».

« Comme le Père m’a aimé, je t’ai aussi aimé. Demeura dans mon amour ».

« Je fais de toi ma plus grande joie, Je garde le silence dans mon amour, J’ai pour toi des transports d’allégresse ».

L’amour de Dieu passe aussi par l’église

« Personne n’a jamais vu Dieu. Si nous nous aimons les uns les autres. Dieu demeure en nous et son amour est parlait en nous». L’amour de Dieu se manifeste envers moi par la méditation de sa parole, par ma communion avec lui, mais aussi par la communion fraternelle. Paul dit que la profondeur de l’amour du Christ se comprend «avec tous les saints» Nous verrons plus loin qu’un élément important de la guérison intérieure est l’aide que je reçois des autres membres de l’église, en particulier lorsque ceux-ci reçoivent pour moi de la part de Dieu des dons spirituels, m’accordant la direction, le conseil, la pensée, la consolation de Dieu.

L’amour de Dieu est la cause première de tout

«Au commencement. Dieu…». On pourrait écrire : «Au commencement, l’amour…». Tout ce qui existe, l’univers visible, a son origine dans le cœur, l’amour de Dieu. Derrière la volonté de Dieu et son grand dessein pour! l’humanité, il n’y a pas seulement une pensée, une raison! froide et impersonnelle, mais un cœur qui bat, le cœur du Père. L’amour de Dieu est la clé de toute compréhension, C’est-à-dire que nous ne devons pas chercher une compréhension purement rationnelle du monde. Nous arrivons à la sagesse de Dieu (la compréhension des choses) par l’amour de Dieu. Dieu « ayant tout fait pour un but, même le
méchant pour le jour du malheur », notre premier problème d’homme et de chrétien est de discerner l’amour de Dieu derrière toutes choses. Un des buts de Dieu sera précisément de nous conduire dans une compréhension juste de son amour, par des étapes successives, de l’extérieur vers l’intérieur. Nous connaissons son amour de l’extérieur, Dieu désire que nous le connaissions par l’intérieur, que nous entrions dans son cœur de Père, que nous connaissions l’amour du Père. Satan, le père du mensonge, va tout au long de notre vie essayer de nous faire douter, non de l’existence de Dieu, mais de son amour. Dans nos situations difficiles, maladies, deuils, conflits, nous dirons : « Où est-il ce Dieu d’amour?». Nous serons alors tentés de parler « des obscurs desseins de Dieu », de «buts incompréhensibles », de nous courber pour laisser passer l’orage, mais nous ne parlerons plus de l’amour qui est derrière toutes choses. «Et nous, nous avons connu l’amour que I lieu a pour nous, et nous y avons cru ».

La croix : sommet de l’amour de Dieu

Le docteur Landry, médecin canadien, raconte comment lors d’un infarctus son cœur s’est arrêté. Pendant quelques minutes, il a été transporté au ciel, et il a vu Jésus qui lui a parlé de son amour. « Tout à coup, j’ai vu Jésus crucifié, le Christ sur la croix juste avant son dernier soupir. Il n’avait pas de couronne d’épines mais les trous des épines sur son crâne. Son corps était tout meurtri et les clous étaient plantés dans ses poignets. Cette scène m’a profondément touché et là, pendant que je regardais Jésus en agonie, il a levé les yeux vers son Père puis les a baissés vers moi comme si j’étais au pied de la croix où furent Marie et Jean Et là j’ai compris son amour, son obéissance envers son Père. J’ai compris ce qu’il a fait, pourquoi il s’est donné dans cette mort ignominieuse sur la croix. C’était pour moi, pour mon salut, pour me racheter du péché. Jésus s’est donné pour moi et pour toute l’humanité. En un instant, je compris son amour ; il n’y avait plus de doute maintenant Lorsque cette certitude fut gravée dans mon cœur, Jésus tout à coup a ouvert la bouche : Gerry, que la paix soi avec toi’ ». Jésus lui a alors annoncé qu’il était guéri et a continué : «J’ai besoin de toi pour partager mon amour Tu parleras de mon amour, de ce que tu viens de comprendre. Tu sais, mon bien-aimé Jean connaît tout de mon amour. Je veux que tu lises l’évangile et les deux épîtres de Jean. Je veux que tu lises toute l’Apocalypse. Je veux que tu partages mon amour, car il y a plus de personnes aujourd’hui qui entrent dans mon royaume que dans n’importe quel autre temps de l’histoire de la terre ».